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vendredi 9 janvier 2015

UNE PLACE A PRENDRE/JK ROWLING/GRASSET

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PRÉSENTATION : Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.
AUTEUR : J.K.ROWLING
682 pages
Editeur : Grasset 

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MON AVIS : Mes choix de genre de lectures sont aussi variables que mon humeur, c'est à dire changeant fréquemment

Nul besoin de présenter J. K. Rowling...  Après le succès planétaire de la saga Harry POTTER, on aurait pu s'attendre à un nouvel ouvrage "fantastique", destiné au grand public. Cela n'a pas été le choix de l'auteur, qui nous a surpris en basculant sur une histoire pour des lecteurs plus adulte. Dans Une place à prendre  pas de sorcier ni de « magiques personnages », on bascule dans une satire sociale chargée en humour noir avec des individus sans don sauf peut-être celui de l’intrigue, l’hypocrisie et l’égoïsme.

Si je dois donner un bémol à ce livre, c’est certainement la complexité des personnages. Car qui fait quoi et qui est avec qui relève au départ d’un vrai casse-tête chinois (qui a eu tendance à me casser les pieds).

Digne d’une série de type Dallas mais en version haut de gamme, on découvre une petite bourgade « Pagford » qui se livre à une guerre de clochers, depuis des années, avec une des villes frontalière : Yarvill . L’objet de la discorde provient du  rattachement administratif à Pagford de la cité « Les champs » : cité lugubre, et composée d’une population « d’indésirables ».  Plus particulièrement concerné par cette zizanie, le Conseil Paroissial de Pagford, divisé entre les opposants et les fervents défenseurs qui souhaitent intégrer « Les champs » à cent pourcent dans  la vie administrative et sociale de leur chère ville. A la mort d’un des notables les plus imminents et des plus féroces défenseurs de la cité, Barry Fairbrother, se dessine l’occasion par « le remplacement de sa place» de  faire basculer la majorité du Conseil Paroissial dans le camp des anti-cité  dont Howard Molisson est le chef de file.  A l’aune de la bataille pour cette place et de la découverte des habitants, nous découvrons « l’univers impitoyable » de Pagford, un lieu pas si idyllique.  
Krystal, une jeune fille qui vit dans la cité ‘des champs’, est le personnage qui retiendra sûrement l’attention et l’affection de tous les lecteurs. On va découvrir au fil des pages, sa triste vie et ses fugaces moments de bonheur, de la jeune protégée de Barry Fairbrother.

Passé le casse tête des nombreux personnages, je dirai que J.K Rowling a démontrée encore une fois son talent pour créer un univers complexe, avec des histoires  alambiquées sans jamais faire de faux pas dans l’enchaînement logique des événements. Structurée en 7 parties, elles mêmes découpées en  plusieurs paragraphes, la lecture est assez rapide (680 pages c’est un détail). Si je n’ai pas  eu un coup de cœur pour Une place à prendre,  tout simplement car je trouve dommage que  J.K. Rowling n’ait pas scindé en 2 tomes ce roman  un peu difficile à digérer, j’ai beaucoup aimé retrouver la touche que J.K. Rowling donne à ses romans. Encore une fois, elle a réalisé un véritable travail de fonds en y alliant une écriture parfaite. Je conseille donc la lecture de ce livre, à un public averti et curieux de découvrir dans l’écriture d’une fiction un réel problème de société : l’intégration des cités.


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