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jeudi 15 janvier 2015

36 Chandelles/Marie Sabine ROGER/EDITIONS DU ROUERGUE

PRÉSENTATION : Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Décime attend sagement la mort car, depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du matin, le jour de leurs 36 ans.
La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Y a-t-il un gène de la scoumoune ? Un chromosome du manque de pot ?
Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale ? Entre la saga tragique et hilarante des Décime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire.
Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui ? Dans son nouveau roman, Marie-Sabine Roger fait preuve, comme toujours, de fantaisie et d'humour, et nous donne une belle leçon d'humanité.

AUTEUR : Marie-Sabine ROGER

277 pages
EDITEUR : Editions du Rouergue
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Reçu dans les cadres des matchs de la rentrée litteraire2014 de Pricminister, dans une période de fêtes de fin d’année,  je viens de finir ce roman hors délais. (et j'en suis désolée)

Je suis entrée très rapidement dans l’univers pittoresque de ce livre qui nous permets d’accompagner Mortiner DECIME dont le destin est tout tracé à la recherche du pourquoi comment lui qui devait mourir à onze heure le jour de son anniversaire reste en vie.
C’est avec un amusement certain que j’ai suivi son périple et découvert, sans avoir eu d’indice, la raison de sa chance.
Deux raisons qui me poussent à dire : lisez ce livre !
D’une part l’écriture très douce-acide de Marie-Sabine ROGER qui nous décrit la mort (et les morts) sous un angle très désinvolte et amusant. Finalement pourquoi se casser la tête quand on sait qu’on doit mourir à un instant X et pas un autre et que c’est une récurrente familial irrévocable ?
D’autre part pour le personnage très attachant qu’est Mortimer Décime. Lui qui avait tout organisé pour laisser place nette se retrouve confronté à son passé, et surtout son futur qu’il n’avait jamais envisagé.

Malgré que les participations au match soient clauses, je partage ma critique très positive sur ce petit pavé de 277. Ce livre se lit rapidement.
Sur la sélection proposée, j’ai retenu 36 chandelles sur la synopsie et la couverture, et je ne suis pas déçue. Je ne connais pas l’auteur Marie-Sabine ROGER, mais je me tenterai surement sur un autre de ses livres, notamment Bon Rétablissement qui a été adapté au cinéma en 2014 et dont la bande annonce avait retenu mon attention.






Agent 6/Tom Rob Smith/Belfond


PRÉSENTATION En Union Soviétique, Afghanistan et États-Unis, 1950-1980. 1965. Alors que sa femme Raisa et leurs deux filles, Elena et Zoya, sont envoyées à New York pour participer à un Tour de la Paix censé réunir étudiants américains et soviétiques autour d’un concert, Leo Demidov, lui, se voit contraint de rester en URSS. Mais l’ex-agent du KGB a un mauvais pressentiment. Sur place, le concert vire au carnage : Jesse Austin, chanteur noir américain et fervent partisan communiste, est assassiné. Alors qu’elle tente de le secourir, Raisa est également abattue. Balle perdue ? Homicide ? Qui se cache derrière ces meurtres ? Si les rapports du FBI soupçonnent Raisa d’avoir été la maîtresse de Jesse Austin, Leo, lui, refuse de croire en la culpabilité de sa femme. 1980. Alors qu’il s’apprête à passer la frontière finlandaise, Leo est arrêté avant d’être envoyé à Kaboul. Dans un pays dévasté par la guerre, l’ex-agent du KGB fuit sa douleur dans les vapeurs d’opium. Jusqu’au jour où une nouvelle occasion de prendre le large apparaît : une alliance avec les terroristes talibans. Les risques sont considérables, mais pour connaître la vérité sur la mort de sa femme et protéger les siens, Leo est prêt à tout.

AUTEUR : Tom Rob Smith

517 Pages
Editeur : Belfond

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Mon avis : Il y a des genres que je n’ai pas l’habitude de lire, dont notamment les policiers et thrillers. Pourtant, à chaque fois que j’en ai un en main…il est rare que je sois déçue.

Alors que la couverture ou le titre n’étaient pas forcément révélateurs de l’histoire, la quatrième de couverture m’a immédiatement intriguée : plonger successivement dans les coulisses de la guerre froide puis en Afghanistan était à mes yeux la promesse d’un bon moment de lecture.
Léo Demidov est un agent des services secrets soviétiques, le MGB. Il exerce sa profession avec foi, jusqu’au jour où il tombe amoureux et porte un nouveau regard sur son rôle dans la mécanique répressive du régime au pouvoir.
Ainsi, peu après sa rencontre avec Raissa, il se marie et prend ses distances avec le système.
Mais son épouse décède mystérieusement aux Etats-Unis. Il va alors tout mettre en oeuvre pour en comprendre les raisons et apprendre qui est « l’Agent 6 ».

Agent 6 est un livre bien écrit et qui se lit facilement malgré la complexité des périodes historiques; de la guerre froide à l’invasion de l’Afghanistan.
Le choix judicieux de Tom Rob Smith d’utiliser des paragraphes courts, alors que le livre fait plus de 500 pages, permet une lecture légère et suscite l’envie de poursuivre l’investigation.
Le personnage principal, Léo Demidov, est charismatique et attachant.
Alors qu’au début on l’imagine dur et sans affect, il se révèle au fur et à mesure des pages.
Cet homme fera tout pour élucider la disparition de sa compagne.

Alors OUI, ce livre est une jolie découverte. Ce tome, qui est le 3ème avec Leo Demidov, m’a donné envie de lire les deux premiers : Kolyma et Enfant 44

vendredi 9 janvier 2015

UNE PLACE A PRENDRE/JK ROWLING/GRASSET

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PRÉSENTATION : Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.
AUTEUR : J.K.ROWLING
682 pages
Editeur : Grasset 

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MON AVIS : Mes choix de genre de lectures sont aussi variables que mon humeur, c'est à dire changeant fréquemment

Nul besoin de présenter J. K. Rowling...  Après le succès planétaire de la saga Harry POTTER, on aurait pu s'attendre à un nouvel ouvrage "fantastique", destiné au grand public. Cela n'a pas été le choix de l'auteur, qui nous a surpris en basculant sur une histoire pour des lecteurs plus adulte. Dans Une place à prendre  pas de sorcier ni de « magiques personnages », on bascule dans une satire sociale chargée en humour noir avec des individus sans don sauf peut-être celui de l’intrigue, l’hypocrisie et l’égoïsme.

Si je dois donner un bémol à ce livre, c’est certainement la complexité des personnages. Car qui fait quoi et qui est avec qui relève au départ d’un vrai casse-tête chinois (qui a eu tendance à me casser les pieds).

Digne d’une série de type Dallas mais en version haut de gamme, on découvre une petite bourgade « Pagford » qui se livre à une guerre de clochers, depuis des années, avec une des villes frontalière : Yarvill . L’objet de la discorde provient du  rattachement administratif à Pagford de la cité « Les champs » : cité lugubre, et composée d’une population « d’indésirables ».  Plus particulièrement concerné par cette zizanie, le Conseil Paroissial de Pagford, divisé entre les opposants et les fervents défenseurs qui souhaitent intégrer « Les champs » à cent pourcent dans  la vie administrative et sociale de leur chère ville. A la mort d’un des notables les plus imminents et des plus féroces défenseurs de la cité, Barry Fairbrother, se dessine l’occasion par « le remplacement de sa place» de  faire basculer la majorité du Conseil Paroissial dans le camp des anti-cité  dont Howard Molisson est le chef de file.  A l’aune de la bataille pour cette place et de la découverte des habitants, nous découvrons « l’univers impitoyable » de Pagford, un lieu pas si idyllique.  
Krystal, une jeune fille qui vit dans la cité ‘des champs’, est le personnage qui retiendra sûrement l’attention et l’affection de tous les lecteurs. On va découvrir au fil des pages, sa triste vie et ses fugaces moments de bonheur, de la jeune protégée de Barry Fairbrother.

Passé le casse tête des nombreux personnages, je dirai que J.K Rowling a démontrée encore une fois son talent pour créer un univers complexe, avec des histoires  alambiquées sans jamais faire de faux pas dans l’enchaînement logique des événements. Structurée en 7 parties, elles mêmes découpées en  plusieurs paragraphes, la lecture est assez rapide (680 pages c’est un détail). Si je n’ai pas  eu un coup de cœur pour Une place à prendre,  tout simplement car je trouve dommage que  J.K. Rowling n’ait pas scindé en 2 tomes ce roman  un peu difficile à digérer, j’ai beaucoup aimé retrouver la touche que J.K. Rowling donne à ses romans. Encore une fois, elle a réalisé un véritable travail de fonds en y alliant une écriture parfaite. Je conseille donc la lecture de ce livre, à un public averti et curieux de découvrir dans l’écriture d’une fiction un réel problème de société : l’intégration des cités.


BEAUTIFUL BASTARD/Christina LAUREN/POCKET

PRESENTATION : Beautiful Bastard met en scène la relation tumultueuse et torride entre un patron odieux et exigeant, l’irrésistible Bennett Ryan, et sa jeune collaboratrice, la superbe Chloé Mills, forte tête promise à un brillant avenir. Un duel amoureux au bureau raconté alternativement par deux êtres dévorés par l’ambition et le désir. « Un parfait mélange de sexe, d’audace et de sentiments » – C.S. Stephens L’esprit vif, bosseuse et volontaire, Chloé Mills n’a qu’un seul problème, son patron : Bennett Ryan. Exigeant, direct, dépourvu de tact, ou d’une quelconque considération à l’égard d’autrui, il est absolument... irrésistible. Un salaud magnifique. Bennett retourne à Chicago après avoir séjourné en France pour jouer au sein de l’entreprise familiale qu’il dirige, un grand groupe de media, un rôle de premier plan. Rien ne laissait supposer que son assistante chargée de l’aider à distance lorsqu’il était à l’étranger, puisse se révéler être, cette sublime créature – dotée d’une innocence toute provocatrice et absolument exaspérante – avec laquelle il allait désormais devoir travailler chaque jour. Malgré sa réputation, Bennett n’est pas du genre à entretenir une aventure sur son lieu de travail. Mais Chloé est si séduisante qu’il envisage de faire une entorse à la règle – pour ne pas dire, la faire complètement voler en éclats – si c’est le seul moyen pour lui, de la conquérir, de se l’approprier, de la posséder. Alors que désir et attirance mutuelle ne cessent de croître jusqu’à un point limite, de non-retour, Bennett et Chloé doivent décider exactement ce qu’ils sont prêts à perdre ou à sacrifier, pour continuer à s’auto-posséder, l’un l’autre sans répit.

AUTEUR : Christina Lauren
Editeur : Pocket
327 Pages
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MON AVIS : J’ai longtemps tourné autour de la couverture de ce livre avant de l’acheter. Refroidie par la niaise histoire de Grey et Anna, j’hésitais à me replonger sur un ouvrage du même style. Finalement affaire de marketing j’ai craqué (mais certaines savent que je craque souvent).

Sachant que je lis souvent initialement en Vo et que je reprends ensuite en VF, mon seul bémol à ce livre sera la traduction un peu bancale.

Au niveau des points forts qui m’ont fait accrocher à l’histoire il y aura les deux personnages avec leur personnalité forte et des scènes régulières « soft/sex ».
Affrontement érotique entre une nana intelligente, donc brune (euh), qui assume ses choix. Et de l’autre côté un mec plutôt normal mais qui possède plusieurs atouts pour séduire comme la beauté et le fric (au sens futile ou de la blonde que je suis parfois).

Donc si vous avez aimé 50 nuances, pas sûr que vous aimiez celui-ci plus soft. Toutefois l’utilisation de scènes trash de SM doit-il être le seul élément à prendre en compte pour lire Beautiful Bastard ? Ne me dite surtout pas Kate tu oublies la belle relation amoureuse de Grey et Anna… parce que je vous répondrais… : racontez moi la suite de l’histoire de Grey et Anna  dans 20 ans pour me convaincre.

En conclusion à lire, à faire passer… et lire la suite tout aussi agréable